Revue de la montre Seiko Sumo Prospex SBDC001 Scuba Diver

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Voici une pièce spectaculaire : la Seiko modèle SBDC001. Surnommée la « Sumo » par les fans sur les forums de montres, elle a vu le jour en 2007 au sein de la collection Prospex, qui a été conçu pour les plongeurs aguerris avec son étanchéité de 20 ATM. Son design reprend des éléments caractéristiques des plongeuses les plus fameuses de chez Seiko tout en apportant des ruptures franches dans ses proportions (notamment la forme du boitier et la largeur du bracelet).

En la regardant de loin, on pourrait penser que la Sumo ressemble à une autre plongeuse fabriquée par Seiko. Mais dès que les amateurs ont commencé à la porter, ils ont réalisé que la Sumo n’était pas qu’une simple montre de plongée habillée, c’était LA montre de plongée parfaite sous tous les points.

Le mot « parfait » est un mot très fort pour décrire une montre, mais c’est exactement le mot qui m’a été inspiré lorsque j’ai examiné pour la première fois la montre Seiko Sumo Prospex SBDC001.

Commençons par la conception du boîtier. Un coup d’œil rapide sur les côtés du boîtier montre une alternance de lignes brossées et polies lui conférant un rendu magnifique. Le boîtier de 44 mm assez large, reste de taille classique, il se tient parfaitement au poignet et glisse doucement sur votre peau lorsque vous vous déplacez. Les pattes longues s’étendent sur le poignet permettant à la montre de rester à plat sur le poignet. Cette forme de boite assez ronde est l’une des plus belles que j’ai vu sur des plongeuses. Le haut large et arqué (qui lui vaut sans doute son surnom de Sumo) se rétrécit vers les maillons où les liens solides se rencontrent. Pour moi, il s’agit d’une conception superbe.

La Seiko Sumo n’a pas de protège-couronne, et je suis d’accord avec ce choix car sa présence viendrait anéantir l’épure du boîtier. D’ailleurs, le positionnement de la couronne à 4 heures permet de mieux la protéger et de minimiser les risques d’accrochage accidentels.

La lunette rotative se trouve bien au-dessus du boîtier, avec les côtés légèrement couverts par ce boîtier alors que la zone des pattes est plus visible facilitant son utilisation. La rotation se fait assez facilement, les clics ne sont pas trop durs ni trop faciles à tourner. Quelque chose que vous ne voyez pas très souvent, même sur les montres de plongées. Les inscriptions sur l’insert sont larges et uniques, un choix parfait pour le style de la Sumo.

Le cadran, qu’il soit de couleur noir, bleu ou orange est très lisible, dans la lignée du look si caractéristique des montres de plongée fabriquées par Seiko. Il est doté de grands marqueurs en forme de points pour les heures avec des indices différents pour les 12, 9 et 6 heures qui complètent l’ensemble. Le guichet de la date est sur fond blanc, certains auraient peut-être préféré qu’il soit noir, mais croyez-moi, ce blanc permet d’équilibrer le reste du cadran avec le repère de 9 heures. On retrouve au centre du cadran les notations « Seiko », « Automatique », « Scuba » et « 200 M » joliment inscrites, le cadran est un modèle d’équilibre.

Les aiguilles sont courtes et épaisses, marque de fabrique pour ce type de montre, ne laissant aucun temps inaperçu. En contraste, la petite seconde glisse facilement le long du cadran. La pointe de l’aiguille des secondes est inspirée des 6105.

Certains ont affirmé que la faiblesse de cette Seiko Diver était son verre. Et que le verre Saphir était le meilleur choix de verre pour une montre dans cette gamme de prix. D’autres ont répliqué que le verre minéral est le plus avantageux par rapport au Saphir. Le verre Hardlex de Seiko peut se rayer, mais il ne se cassera ou ne se brisera jamais. C’est le choix de la robustesse avant l’esthétique.

Le mouvement automatique de la Sumo est le calibre 6R15 de Seiko. En un mot, c’est une mise à jour du mouvement 7S26 très connu dans le monde, avec en plus une fonction stop seconde et le remontage manuel. Mais plus important encore : le calibre 6R15 utilise un ressort Seiko de conception plus avancée, apportant plus de réserve de marche et une meilleure précision.

Le bracelet en acier inoxydable avec fermoir déployant est joliment décoré sur la liaison, bien fini, solide à la boucle. La largeur de l’entrecorne est de 20 mm et le boîtier fait 44 mm de large. Pour beaucoup, c’est déséquilibré car cela créé une rupture par rapport aux proportions historiques des divers de la série SKX007 par exemple mais il est évident que ce choix est volontaire pour lancer une montres aux proportions différentes avec le regard plus attiré par le cadran ainsi mis en valeur avec le bracelet qui est là pour le soutenir.

Je crois que la montre Seiko Sumo SBDC001 est un très bel équilibre entre qualité, design et prix.